Office des Nations Unies à Genève
Vue d'ensemble
La Société des Nations (1919-1946)
Née de la volonté des vainqueurs de la Première guerre mondiale d’éviter le retour de toute guerre dévastatrice, la Société des Nations avait pour objectif le maintien de la paix universelle, dans le cadre des principes fondamentaux du Pacte accepté par ses membres :
« développer la coopération entre les nations et leur garantir la paix et la sécurité ».
Les premières années d’existence de la Société des Nations furent marquées de réels succès. Conformément aux dispositions du Pacte, plusieurs différends internationaux – entre la Suède et la Finlande, ou encore entre la Grèce et la Bulgarie – furent réglés pacifiquement. Les Accords de Locarno, signés en octobre 1925, et qui marquèrent les débuts d’une réconciliation franco-allemande, furent confiés à la SdN. Conséquence directe, l’Allemagne, vaincue et exclue de la Société par le traité de Versailles de 1919, y fit son entrée en 1926. En 1929, le délégué de la France, Aristide Briand, lança à la tribune de l’Assemblée le tout premier projet politique d’Union fédérale européenne.
En dépit des succès rencontrés à ses débuts, la Société des Nations ne parvint à empêcher ni l’invasion de la Mandchourie par le Japon, ni l’annexion de l’Ethiopie par l’Italie en 1936, ni celle de l’Autriche par Hitler en 1938. L’impuissance de la SdN à empêcher un nouveau conflit mondial, la désaffection d’une partie de ses Etats membres et le déroulement de la guerre elle-même, conduisirent à son agonie dès 1940.
L’échec, politique, de la mission de sécurité collective de la SdN, ne doit cependant pas faire oublier un succès réel dans ce qui ne devait au départ être qu’un aspect secondaire de ses objectifs : la coopération technique. Sous son égide en effet, un nombre considérable de conférences, comités intergouvernementaux et réunions d’experts se sont tenus à Genève, dans des domaines aussi divers que la santé et les affaires sociales, le transit et les communications, les affaires économiques et financières, la coopération intellectuelle. Ce travail, fructueux, s’est soldé par la ratification de plus d’une centaine de conventions par les Etats membres.
Il faut souligner en particulier l’œuvre sans précédent menée dès 1920 en faveur des réfugiés, à l’initiative du Norvégien Fridtjof Nansen, dont les efforts ont été poursuivis par l’Office Nansen pour les réfugiés créé en 1930.
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